A cette fin, la société Rovi-Tech, installée à Presles, propose aux exploitations issues de tous les secteurs de l’industrie de développer pour elles (et de leur fournir) des techniques intégrées à base optique permettant d’optimiser ces contrôles. En bref, de remplacer l’homme par une machine ultra-rapide et infaillible.
IBL-25 : un système optique révolutionnaire
Rovi-Tech a donc remanié un concept d’origine Dassault-Electronique pour en faire une technologie de vision à base neuronale unique en son genre : l’ILB-25 (Image Learning Box). Associé à une caméra et une souris, ce système industriel autonome permet le contrôle de qualité et de conformité, le tri de pièces, la reconnaissance de sigles, etc., tout en offrant des cadences élevées et une grande adaptabilité.
L’utilisation de cet outil est simple : il suffit de placer un exemple de produit devant la caméra et, à l’aide de la souris, de signifier à la machine son classement décisionnel. L’ILB-25, fonctionnant par apprentissage incrémentiel, structurera ensuite son univers sur base neuronale en fonction des divers paramètres sélectionnés. Preuve de l’intelligence du concept, celui-ci prendra l’initiative de décision face à une situation jamais observée.
Enfin, fidèle à sa réputation, Rovi-Tech suit les évolutions de la technologie. L’ILB-25N (New) a donc vu le jour. Possédant tous les avantages techniques de son prédécesseur, il est également compatible avec les caméras numériques et les PC, ce qui ne fait qu’accroître sa célérité.
LA solution à divers problèmes
Du contrôle de capsules à la lecture de caractères sur des carcasses de porcs, de la traçabilité de produits cosmétiques au tri de bouteilles plastiques recyclées (par spectrophotométrie), Rovi-Tech résout pratiquement tous les problèmes. Tout client se présentant avec une requête spécifique se voit donc proposer une étude de faisabilité. L’entreprise se charge dès lors de dégager la meilleure solution de contrôle de qualité, soit en son propre laboratoire optique, soit directement sur la ligne de production. Un service encore renforcé par des compétences étendues en matière de prototypage, d’analyses spectrales, de lecture de caractères et d’éclairage spécifique.
Considérée à juste titre comme société de haute technologie, Rovi-Tech et son système unique de vision neuronale permet donc un contrôle de qualité et de conformité de pointe. Un concept qui a déjà fait ses preuves, tant dans le secteur agro-alimentaire que dans la sous-traitance automobile, en passant par la pharma-cosmétique.
MICHEL HAUZEUR « Toujours aller de l’avant »
Ingénieur civil disposant d’un diplôme de management, Michel Hauzeur a connu une longue et enrichissante expérience dans la sidérurgie (notamment à Cockerill-Sambre). Mais en 1994, il donne un nouvel élan à sa carrière en fondant Rovi-Tech. Aidé par ses deux fils (deux ingénieurs industriels) et par son épouse qui joue le rôle de financière et de comptable, l’entrepreneur a aujourd’hui réussi à pousser sa société au leadership européen de la haute technologie (il compte beaucoup de clients dans les pays frontaliers). En 2002, Rovi-Tech a d’ailleurs connu une importante augmentation de capital et 2003 s’annonçait sous les meilleurs auspices. Les raisons de ce succès, Michel Hauzeur les trouve sans aucun doute dans sa philosophie : « Faire preuve de créativité et d’imagination, toujours aller de l’avant ».
Expériences d'entrepreneurs en 4 questions et réponses
• Quelle idée nouvelle est à la base de la création de votre entreprise ?
Rovi-Tech propose aux entreprises, issues de tous les milieux industriels, de développer pour elles (après étude de faisabilité) des techniques intégrées à base optique permettant d’optimiser les contrôles de qualité et de conformité. En clair, de remplacer l’homme par une machine ultra-rapide et infaillible. Nous avons ainsi crée l’ILB-25 (Image Learning Box) et l’ILB-25N, deux outils utilisant la technologie de vision à base neuronale. Notre concept permet donc une cadence et une précision de contrôle élevées, que ce soit dans l’agro-alimentaire, la sous-traitance automobile, la pharma-cosmétique, etc.
• Quelle est la plus grande difficulté que vous ayez rencontré pour créer ou développer votre entreprise ?
Le plus dur est sans doute de trouver un fond de roulement adapté aux possibilités techniques de croissance. Il faut sans cesse trouver des solutions et les chefs d’entreprise ne sont pas aidés par le monde financier. Par ailleurs, il est également complexe de trouver une force commerciale d’impact suffisant.
• Quelle est la plus grande joie ou satisfaction que vous a procuré votre entreprise, et – si c’est le cas – pourquoi n’auriez vous pas pu vivre la même chose en tant qu’employé ?
J’aime tout simplement ce métier passionnant car il faut sans cesse être créatif et imaginatif. Un personnel qui se plait là où il est, c’est aussi réconfortant. Et enfin, lorsque nous travaillons avec un client, c’est toujours dans un esprit de partenariat, ce qui augmente encore notre joie lorsqu’il est satisfait.
• Quel petit « truc » proposeriez-vous à un jeune entrepreneur ?
Surtout, il ne faut pas brûler les étapes. Lorsqu’on veut démarrer une spin-off, il faut être armé à la gérer correctement. Il convient donc de garder les pieds sur terre afin de se préparer comme il se doit à la croissance de sa société. Et puis, il faut aussi avoir un peu le goût du risque.


















